Carte postale de Briançon
En balade dans les Hautes-Alpes ... jeudi 3 août ...
Nous traversons le col du Galibier sous une tempête de neige par 2°, puis le col du Lautaret. Stop à Briançon.
Briançon, dont le nom vient de « Brigantio », ancienne cité ligure brig signifiant hauteur.
Briançon, ancienne capitale d’une république regroupant 52 communes du Briançonnais.
Briançon, partagé aujourd’hui entre ville basse et sa ville haute.
La ville haute est entourée de fortifications dues à Vauban, d’où son appellation de Briançon-Vauban. Ses rues sont pleines de charme, son fort et son chemin de ronde nous offrent une magnifique vue sur la ville et les montagnes environnantes.
Deux rues - la Grande-Gargouille et la Petite-Gargouille - forment les axes principaux de la ville haute, et doivent leur nom à l’eau qui dévale dans une rigole centrale, autrefois réservée à la lutte contre l’incendie.
Dans la Grande-Gargouille ou Grande Rue, se trouve la maison de Jean Prat, reconnaissable par sa façade renaissance ornée de masques et de statues.
Un peu plus loin dans la rue, sur le même trottoir, la Maison des Têtes :
Au début du 20è siècle, le propriétaire avait fait mouler les portraits des membres de sa famille représentés en costumes régionaux.
Nous sommes à la Porte de la Durance : de là, on aperçoit le Pont d’Asfeld, une arche de 40 mètres.
Le chemin de ronde supérieure domine les toits de la ville haute.
Sur la place d’Armes, un cadran solaire peint sur une façade aux chauds coloris.
La collégiale Notre-Dame construite au début du 18è siècle.
Sur la tour de gauche, le cadran solaire de style baroque. La Petite-Gargouille, deuxième axe de la ville haute est appelée aussi rue de la Mercerie.
Paradoxalement, c’est dans la Grande-Rue que nous découvrons l’antre de Michèle la maman et Camille la fille Camps « la mercerie de la Gargouille ». Notre première prise de contact fut un peu anecdotique
Perdus dans le dédale des rues de la ville, Camille vole à notre secours, n’hésitant pas à lâcher la boutique en pleine après-midi de saison touristique pour venir récupérer une pauvre brodeuse en détresse !
Voilà un outil indispensable à rajouter à la longue liste du père Noël : un GPS ! Sur le chemin, elle nous narre l'histoire de sa ville, de la mercerie, de sa grand-mère dont elle a gardé le nom "Camps"
Je vous présente Camille Camps : gentillesse, simplicité et disponibilité
J’avais beaucoup entendu parler de sa jolie boutique et ne fut pas déçue
Nous passâmes un excellent moment avec elle et sa maman, mon mari trouva même une petite place derrière le comptoir, patientant gentiment en potassant le Guide Vert des Alpes du Sud.
Je repartis à regret, avec dans mon escarcelle, un peu de toile, de tissu, de galon, d’embellishment montagne et une jolie grille de Camille ...
... le tout, glissé dans une pochette en papier que je ne peux résister à l’envie de vous la montrer Distinguez-vous les échevettes miniatures sur la gauche ? collées à la main, au tout dernier moment, une fois le sac refermé : tout est dans le détail !
Camille sera présente au Salon Créations et Savoir Faire de Paris fin novembre, sur le stand de la boutique « Des Fils et Une Aiguille ». Nous sommes repartis de Briançon pour continuer notre périple un peu plus au sud ... qui fera l'objet d'un prochain article ... avec une devinette à la clef